Aujourd’hui, l’inflation augmente de manière considérable. Les salariés et les travailleurs indépendants n’arrivent pas à couvrir leurs charges. Pour ne pas se retrouver dans des situations désagréables, les propriétaires doivent s’assurer des revenus des futurs locataires avant de louer le bien immobilier. D’où l’importance de réaliser un diagnostic de capacité locative.
Diagnostic de capacité locative : de quoi s’agit-il ?
Le Diagnostic de capacité locative se présente comme une stratégie permettant de comparer plusieurs dossiers locatifs. Les propriétaires s’en servent pour évaluer les dossiers de location mis à leur disposition. En effet, le diagnostic de capacité locative leur permet d’avoir une idée sur le montant maximal que les locataires peuvent s’acquitter pour le payement de leur loyer. En se conformant aux exigences de revenus et à celles de l’assureur du locataire, le montant obtenu après le diagnostic doit être supérieur ou égal à trois fois le loyer à payer. À l’inverse, le dossier de candidature ne sera pas retenu pour la location du logement.
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Par ailleurs, les propriétaires ne doivent pas faire de jugement hâtif. Une telle pratique est déconseillée lorsque les candidats ont des revenus importants lors du dépôt du dossier de Location. Cela ne représente en aucun cas le diagnostic de capacité locative. La meilleure solution serait de vérifier la régularité des revenus du futur locataire.
Quelle astuce pour réaliser le diagnostic de capacité locative ?
La réalisation du diagnostic de capacité locative d’un locataire se déroule de manière simple et très pratique. Pour y parvenir, les locataires ont tendance à diviser le montant annuel net de leur locataire par 12. Ainsi, ils obtiendront un montant qui sera également divisé par trois ou quatre fois le loyer pour obtenir la capacité locative du locataire.
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À titre illustratif, prenez par exemple un locataire qui possède un revenu net annuel évalué à 180 000 €. Pour réaliser le diagnostic de capacité locative, il faut diviser ce montant par 12 et ensuite par 3 (c’est-à-dire 180000/12/3). Après avoir réalisé ce calcul, vous obtiendrez 500 €. Si le logement à mettre en location a un loyer (Charges comprises) inférieur ou égal à ce montant, alors le candidat peut répondre efficacement aux exigences financières du propriétaire, et ceci dans les bonnes conditions. À l’inverse, son dossier de candidature ne sera pas retenu.
Par ailleurs, la donne change complètement lorsqu’il s’agit de collocation. En effet, la solvabilité du foyer se déterminera en faisant la somme des capacités locatives de chaque candidat.
Lorsqu’il s’agit des étudiants, le diagnostic de capacité locative s’établira sur les revenus du garant. La solvabilité de ce dernier doit être trois ou quatre fois le montant du loyer. Retenez que plus de 30 % des propriétaires interrogés ont estimé que les Étudiants sont les locataires idéals du fait de la fiabilité de la caution déposée au début de la location.